Ma pitoyable vie sexuelle

Les humains préfèrent généralement commencer une histoire d’amour avec une personne au corps parfait. C’est naturel. Les mecs draguent en priorité les plus jolies filles et les filles me draguent en dernier. Mais ce n’est pas la beauté du physique qui est le plus important. Non, c’est la personnalité. J’en suis certain. Peu importe que la fille soit normale ou très jolie. Non, ce qui compte le plus, c’est qu’elle suce bien. Une fille au corps de rêve n’apporte rien de plus si elle est froide comme un glaçon. Il faut encore mieux un gros boudin boutonneux aspirateur de bites et videur de couilles.

Aller, j’arête d’être vulgaire et je vais parler d’une rencontre qui m’a permis d’avoir cette certitude : peu importe le physique de l’autre car le jour où on devient amoureux, le visage de l’élu de son cœur est toujours le plus beau du monde. J’ai déjà fais la connaissance de filles au sourire dévastateur. Le genre de fille dont on tombe amoureux dès le premier regard sans même la connaître. Le cœur est amoureux, oui, mais l’esprit que fait-il ? Je n’ai jamais conclu avec ce genre de filles, mais j’ai l’impression que cet amour est plus une prison qu’un bonheur. On est prisonnier de l’effet ressenti devant le charme de la fille et dans ce cas l’amour n’est que le bonheur d’assouvir le désir. Comment savoir si on aime la personnalité de sa copine quand on était déjà amoureux avant de la connaître ? J’ai en revanche rencontré une fille au corps peu séducteur, mais avec une mentalité proche de la mienne. Petit à petit nous nous sommes plu et son corps, son sourire, son regard m’ont paru de plus en plus attirant chaque jour, jusqu'à considérer cette fille comme étant la plus belle du monde. C’est ça la magie de l’amour. Dans ce cas, l’attirance physique n’est pas du à la beauté de la fille, mais aux sentiments qui se sont révélés. Dans ce cas, on est sûr d’être vraiment amoureux. 

 

J’ai eut la chance de croiser le chemin d’une fille exceptionnelle. Le genre de fille unique au monde, aussi bien physiquement que mentalement. Surtout physiquement depuis son accident. En effet, je suis tombé amoureux d’une fille qui avait chuté dans un barbecue. Je l’ai rencontré au boulot, elle a été embauchée pour son handicap, c’est obligatoire de prendre des handicapés dans les sociétés d’une certaine taille. Deux ans avant notre rencontre, au cours d’une soirée trop alcoolisée, elle s’est vautrée la tête en avant complément ivre dans les cendres encore fumantes du barbecue. C’est à cet endroit précis qu’elle a fait son coma éthylique. Elle est resté allongée comme ça pendant deux heures, le visage cuisant à feu doux…. Elle a depuis les marques du charbon incrustées sur la moitié gauche de son visage. Sa peau ressemble à une escalope trop cuite où nage un œil à moitié crevé, tel un œuf sur une pizza grillée. De plus, quand elle transpire, on sent comme une odeur de merguez. Pas facile d’imaginer l’avenir sereinement avec une gueule pareille. Juste après sa cuisson, elle a fait une grave dépression qui s’est achevée par une tentative de suicide. Elle s’est allongée sur une voie ferrée et elle a attendu le train. Heureusement pour elle, son œil grillé lui empêchait de voir le relief : elle ne s’est pas allongée sur la voie empreintée par le train, mais sur la voie d’à coté. Elle a seulement eut les deux jambes d’arrachées. La vie est parfois cruelle. C’est ainsi que j’ai vu débarquer au boulot cette escalope grillée sur chaise roulante, embauchée car elle comptait double dans le personnel handicapé.

 

Les relations étaient étranges au début. Tout le monde se forçait d’échanger quelques mots avec elle, mais c’était plus par pitié qu’une réelle motivation de connaître la personne. Mais cette fille nous a rapidement mis à l’aise, grâce à ses sens de l’humour et de l’autodérision. Mentalement, je pense qu’elle est un peu comme moi ; elle ne sait pas pourquoi elle vit. Alors elle ne pense pas à l’avenir et profite au maximum des instants présents. Ce qui m’a vraiment fait craquer, c’est sa joie de vivre malgré tous ses handicaps. Elle minimise tous les problèmes de la vie pour ne prendre que les bons moments. Après ce qu’elle avait vécu, plus rien de ne peut lui faire du mal. Cette fille m’a beaucoup apporté, c’est tout simplement un distributeur de bonheur. Elle est devenu mon carburant quotidien et elle m’a tout simplement montré la beauté de l’existence. Dès que je n’avais pas le moral, je discutais un peu avec elle et elle arrivait toujours à me faire retrouver le sourire. Une amitié est née entre nous et c’est devenu rapidement de l’amour. 

 

Un amour réciproque. Oui, j’ai eut envie d’elle. Malgré sa laideur à faire vomir, lorsque je vois dans son œil coulant de pus, au milieu de son visage tuméfié, je ressens alors une sensation d’extase indescriptible : on comprend que l’amour le plus fort n’est pas celui des corps et des apparences mais bien celui des âmes ; et être éperdument amoureux d’un monstre apporte un sentiment supplémentaire à un amour d’une personne normale. J’ai su que notre amour ne repose sur rien de matériel, rien ne pourra nous atteindre. Et lorsque l’on s’embrasse à pleine bouche, je vous jure que je n’échangerai pas ma copine contre tout l’or du monde. 

 

C’est vrai qu’au début je la trouvais monstrueuse, mais petit à petit, j’ai commencé à lui trouver du charme. Lorsque je fus vraiment épris d’elle, je la trouvais magnifique. C’était la plus belle escalope du monde. Ses boursouflures étaient les plus belles cloques du monde. J’étais si amoureux d’elle. Je venais de comprendre ce que c’était que l’Amour, le vrai. Ce ne sont que des sentiments, pas de préjugés. J’étais fier de l’embrasser passionnément dans la rue devant les passants aux regards remplis de dégoût. Pauvres gens, ils me prenaient pour un désespéré, alors qu’ils sont très loin d’être aussi heureux que moi. Au lit aussi c’était avec plaisir que je la sortais de son fauteuil roulant pour la placer sur moi. Les filles cul de jatte sont bien plus faciles à pénétrer. En plus, elles sont plus légères à secouer sur soi. Sa position préférée était le 69, ou plutôt le o9…

 

Mais cette idylle n’a pas duré longtemps. Lorsque l’on aime quelqu’un, on n’a pas envie qu’il vive avec un monstre toute sa vie. C’est pour ça qu’elle a préféré tout arrêter. Je n’ai pas réussi à la convaincre de rester avec moi. En même temps je pense qu’elle avait raison. Si je me mets à sa place, je comprends. Alors elle est partie, elle a démissionnée, déménagée et je ne la verrai plus jamais. Il ne me reste de cette histoire que des souvenirs et une certitude :

 

 

Moralité :

Peu importe le physique, le visage de l’Amour est toujours attirant.

 

 

 

Conclusion :

Elle est belle la moralité de mon histoire, non ? Mais en fait c’est de la foutaise. Si j’étais amoureux du laideron, ce n’était pas pour la beauté de son âme, c’est parce que c’était la seule meuf à bien vouloir me vider les couilles.

C’est beau l’amour, non ? C’est la plus belle chose au monde, et sans doute la plus puissante. Mais comment fonctionne l’amour ? Vaste question. Cette histoire peut apporter un élément d’explication : il est possible d’être amoureux de n’importe quel monstre, si c’est la seule personne a accepter de te sucer la bite. Dis comme ça, c’est un peu cru, mais c’est pourtant vrai. Nous sommes soumis à des exigences physiques vitales. Boire, manger, chier, et se vider les couilles (ou se ramoner le vagin). Les trois premiers, on peut s’en occuper tout seul. Le dernier aussi, mais c’est au moins 1000 fois quand on ne le fait pas seul. C’est tellement plus agréable que l’on devient souvent amoureux de la personne qui réalise la vidange. Je suis sur que vous connaissez des couples qui ne sont pas fait l’un pour l’autre, mais qui restent cependant ensemble : c’est le cul qui les lie. Vivement que les manipulations génétiques puissent nous améliorer.

Sam 13 mai 2006 37 commentaires
provocateur!  Couche t-on parce qu'on est amoureux ou est on amoureux parce qu'on couche, Tu sembles pencher pour la deuxième hypothèse. La première partie de ton article m'a beaucoup touché et me fait poser des tas de questions. cela me donne envie de parler moi aussi d'un sujet qui m'interpelle : l'apparence physique. Ce n'est pas un hasard si mes deux livres de chevet sont Cyrano de Bergerac et frankenstein.

Une petite histoire qui lie tes deux sujets: le sexe/ la beauté. j'ai rencontré dans le cadre de mon travail des gouvernantes  qui vivent dans des familles riches. Dans plusieurs histoires on retrouvait les mêmes ingredients. Un beau couple: très belle femme , beaux enfants, beaux habits, belle maison... vie sexuelle épanouie pour rester ensemble selon toi? Heureux parce qu'il a une belle femme ? non rien de tout cela. Une femme capricieuse , méprisante, hystérique, pas de sexe. Pourquoi avoir épousé ces belles femmes? pour ces merveilleuses qualités, non, aveuglés par leurs physiques , ils ne voient rien d'autres, juste une réussite de plus à montre à ses amis, ses collègues, ses relations d'affaires.

 

Même au boulot...dicrimination sur les pas beaux. recrutement d'un comptable dans un Hôtel, pas de contact avec la clientèle , il est caché dans les bureaux. Entre deux candidats à compétences égales, tu sais comment ils ont choisi? le plus beau !  c'est rare quand on m'avoue ce genre de chose...

 

Une autre fois un type recrute une secretaire de direction, je ne comprends pas pourquoi il refuse une jeune fille très bien. Il bafouille , me dit des choses pas convaincantes et finalement me crache le morceau: elle est trop grosse!!! oui vous comprenez c'est pas moi ,c'est la clientèle...

 

pour choisir votre compagnon, pour choisir votre employé : soyez reconnu socialement , soyez envié, choisissez : Beau !

 

je m'énerve, je m énerve...  
patricia chante - le 13/05/2006 à 23h41

Houlala, tu me semble bien énervée ! Es-ce de passer ton samedi soir seule chez toi devant ton PC qui te mets dans un tel état ? Je sais ce que c'est... ;o(

Je connais les mêmes histoires de recrutement. J'ai un responsable marketing dont le critère de sélection est le physique de la fille, même si elle ne convient pas pour le poste. Une fois sur deux, la fille démissionne rapidement car elle n'est pas à la hauteur ! Quel con ce mec !

Triste monde. Mais le physique ne fait pas tout. J'ai un copain moche comme un pou, mais assez bavard et au discours posé, intelligent et charmeur. Malgrès sa tête à claque, il met moins d'une semaine pour rencontrer quelqu'un. Ensuite il reste entre 6 mois et 3 ans avec la fille avant de se faire plaquer et c'est reparti... J'en conclu que non seulement je ne suis pas beau, mais en plus je dois être con !

Pour la question "Couche t-on parce qu'on est amoureux ou est on amoureux parce qu'on couche", je dirai que c'est du 50-50, un genre de cercle vicieux (ou verteux) mis en place par Dame-Nature-La-Pétasse. En tout cas dans les premiers temps. Je pense qu'après un "certain temps", l'amour provoqué par le sexe disparait. Mais on est tous tellement différent et l'amour prend en compte tellement de paramètre qu'il est un peu vain d'essayer de répondre à ce genre de question. Chaque histoire est différente.

Pete Oyable
Mouais, c'est sûr que si ton petit ami est beau comme un Dieu mais que malgré tout, il te pète ou te rôte dessus quand tu rentres sous les draps tout propre mis le matin, qu'il bouffe comme un salaud au restaurant, qu'il n'a pas de subtilité, ni d'élégance naturelle, ni d'aisance, ni d'intelligence dans les propos (bon ok je caricature au max mais quand même, j'en ai connu des energumenes pareils! j'ai halluciné de de que la nature peut offrir comme ... diversité) ... Bref, tu le plaques le mec! Donc conclusion, la poudre aux yeux jetés par tes hormones disparait avec le quotidien.
Oui! Nul ne résiste au quotidien.
Sauf moi ... Je suis si parfaite ! Mdrr ( ça vaudrait mieux pour moi, vu mon physique somme toute banal)
Hell - le 14/05/2006 à 14h34

Eh oui, saloperie d'hormones !

C'est dur de rencontrer l'amour quand on est parfait... C'est peut-être ça notre problème. Parfois je me dis "Heureusement que je n'ai pas un physique à la hauteur de ma personnailté sinon ma vie serait un enfer. Toutes les filles me réclameraient je finirai pédé tellement j'en aurai marre de me faire plein de meuf"...  

Pete Oyable

premier fou rire de la journée (il était temps...)en lisant ton commentaire ci dessus...je viens de lire ton commentaire sur mon blog et ça m'a fait penser à quelque chose que j'ai oublié de de te dire, c'est pour ça que je reviens (elle est compliquée ma phrase...).


Quand j'ai vu que tu irais sur les sites de rencontres à la tombée des feuilles...ça m'a fait peur, j'ai vu l'agneau , ou plutôt la chèvre se faire croquer pas le loup, tu es peut être trop jeune pour avoir connu ce conte : la chèvre de monsieur Seguin"? en tout cas ça fini mal. comme tu le dis sur ton commentaire sur mon blog , j'ai vraiment l'impression qu'il faut surtout pas être en état de fragilité pour y aller. ca peut paraitre très exagéré pour certain mais je crois en tout cas qu'on se comprends ce sur point.    


D'un autre côté ca me rappelle ce que disait je sais plus qui au sujet du principe de précaution : avec ce système on serait encore à l'air glaciaire pour ne pas avoir utiliser le feu  car ca peut provoquer des incendies.. 


donc, il faut prendre des risques. Je me mets souvent un coup de pied au derrière pour avancer en me disant : si tu fais rien , il ne se passera rien !


en lien avec tout ça, une blague : au cours d'une dispute à la récréation , une petite fille mignone dit a une autre petite fille moins mignone "tu sais ce qui t'arrivera plus tard quand tu seras grande? Rien!"


Cruel hein? et tellement vrai...(je suis contaminée par ton cynisme)

patricia chante - le 14/05/2006 à 19h18

La chèvre de Mr Seguin !!! Bien sur que je l'ai connue cette brave bête. Enfermée dans sa bergerie elle imaginait sa vie à la liberté comme moi enfermé dans ma solitude j'imagine ma vie avec l'âme soeur. Mais contrairement à moi, la chèvre a eut plus de courage et un soir elle est partie en faisant fi des conseils avisés d'une vieille bique. Mais envoûtée par sa vision du bonheur comme nous sommes envoûtés par les publicités aguicheuses mettant en scène des êtres épanouis, notre brave biquette s'est naïvement élancée à l'assaut de la montagne sans se soucier des dangers. Elle trouva en ce lieu tout ce qu'elle y attendait mais aussi ce à quoi elle refusait de croire... le loup. Elle s’est battue toute la nuit contre la fatalité jusqu'au petit jour. Mais on ne peut pas vaincre lorsque l’on n’est pas de taille. Lorsque le petit jour est apparu, les premiers rayons de soleil caressèrent sa peau en même temps que le loup la dévora. Alors que le lever du soleil aurait du être le début de sa vie rêvée, il permit simplement de différencier le rêve souvent idéaliste de la réalité souvent cruelle. Pauvre chèvre, elle aurait mieux fait de rester dans son rêve et sa frustration plutôt que de tenter l’aventure.

Est-ce aussi mon cas ? Non, non et non !!!

Je ne pars pas tête baisée dans l’inconnu. Rencontré l’âme sœur n’est pas une obsession pour moi et je refuse que ça le devienne. Je ne veux pas perdre mon « équilibre psychique ». Jadis, j’ai souffert d’être seul. Aujourd’hui je me sens bien et vivre avec quelqu’un est pour moi un plus énorme, mais pas un impératif. C’est hélas d’ailleurs à cause de cela que je n’ai jamais cherché sérieusement. On dit souvent que l’amour est une loterie. Au loto, « 100 % des gagnants ont tenté leur chance », alors il faut se jeter à l’eau !

 

 

PS : Sympa la blague. Quand j’étais petit, alors que certains enfants savent ce qu’ils veulent faire une fois adulte, je ne voulais rien faire de particulier. Finalement, j’ai réussi, je ne fais rien de ma vie !

 

Pete Oyable

Je suis tombée sur ton blog par hasard, et le hasard fait bien les choses : j'ai littéralement "dévoré" tous tes articles, tu as un style et sens de l'autodérision très forts ( pour une fois que je tombe sur quelqu'un qui a le même humour que moi, je ne vais pas me priver de le féliciter, hein!). Ton blog, c'est mon rayon de soleil... Toi tu souhaites connaitre l'Amour, et moi je ne veux plus en entendre parler, c'est drôle ( en fait, non c'est pas drôle...). Bonne continuation à toi, bon courage et merci pour les fous rires que me procurent ton blog.


Bises, Diane 

Diane - le 19/05/2006 à 14h49

Là faut que tu m'expliques cette phrase "je ne veux plus entendre parler de l'amour". Ce n'est pas ce qui t'es arrivé qui m'intéresse, mais c'est de savoir comment tu vis ce choix au jour le jour qui me turlupine. Déjà, est-ce que tu t’imposes ce choix ? Veux-tu réellement vivre seule ? Ne ressens-tu vraiment plus rien devant les mecs au physique de tes rêves ? As-tu encore des rêves ?  N'es-tu pas dépressive et suicidaire à l'idée de passer la plupart de tes soirées seule jusqu'a la fin de ta vie ? Une vie dont tu n'auras en fait pas su profiter. Penses-tu être heureuse jusqu’au plus profond de ton coeur ?  Me répondras-tu où t'es-tu déjà jetée par la fenêtre ?

 

Bises affectives légèrement baveuses. Pete

Pete Oyable
Bonjour,
un petit commentaire d'encouragement.
L'article est très intéressant. La deuxième partie est moins romantique, mais finalement intéressante également.
Romain - le 20/05/2006 à 00h58
C'est en fait un texte gorantique, à mi chemin entre le gore et le romantisme.
Pete Oyable
Juste ... Pour te saluer,
te rappeler à ton bon souvenir ...
Merci pour tes mots doux sur mon blog.

J'ignorais que tu pratiquais le réconfort virtuel?
Sans doute une tentative désespérée de te faire des amiES, histoire de ratisser large et ... multiplier tes chances de baiser un jour, hein.

Ta maman ne t'a jamais dit que profiter de la "détresse" (Enfin, je ne suis jamais dans cet état, personnellement) des jeunes filles, était vraiment moche comme tout?
Ne m'oublie pas mon ange !

Bisous Sucrés
Hell - le 23/05/2006 à 01h55

Oh la, du calme. Tu m’affectes des intentions qui ne sont pas miennes. C'est vrai qu’il n’est sans doute pas simple de cerner ma personnalité à partir de mes récits immoraux. Mais le but de ce site n’est pas, je te cite, de « multiplier mes chances de baiser un jour », mais juste un endroit où je peut aller aux bouts de mes délires. Je ne suis pas un rapace cherchant une proie faible à dévorer, ni un charognard en quête d’un morceau de viande dans le cimetière de l’Amour. Tu peux dormir sur tes dix orteils, je ne suis seulement qu’un gars qui raconte des conneries. Je vais essayer d’écrire un texte pour décrire celui que je pense être vraiment. En attendant, portes-toi bien !


Bisou. (Au singulier, je prends mes distances …)

Pete Oyable
Salut Pete,
j'ai beaucoup beaucoup aimé lire ton blog ; pour une raison pas très claire, tu me rappelles l'un de mes ex. Peut-être avec un peu plus de joie de vivre ? enfin, comme tu es plein d'auto-dérision, que tu es drôle, on ne sent pas de désespoir ou de choses très noires en te lisant, mais peut-être que je me trompe.
Cet ex-là était franchement dépressif, et je n'ai pas trouvé la force de "le porter", je l'ai quitté (c'était il y a plus de 6 ans).
Tu n'as pas l'air dépressif - c'est juste la terrible image que tu sembles avoir de toi-même qui me rappelle cet ex...
En tous cas, ton blog est très chouette, très humain.
Je t'envoie des bisous.
Ox
Ox - le 26/05/2006 à 18h48

Wahou, encore une admiratrice ;o) Merci !

Je te confirme que je ne suis pas dépressif, sauf par moments qui ne dépassent jamais 5 minutes. Tous mes petits passage à vide viennent quand j'imagine ma vie seul.

Bisous, A +

Pete Oyable
En fait ... Ca sent le myto à plein nez.
Je suis persuadée que ce Pete nous ment à nous TOUS. Tout ça c'est forcément de la foutaise, parce que je trouve que pour un mec qui n'a rien dans sa vie, ni femme, ni copine, et qui serait soi disant un looser,  il n'est ... Jamais là ! S'il était le looser qu'il décrit, il serait scotché ici, au lieu de nous ignorer pendant des semaines. Bouh !
Hell - le 26/05/2006 à 23h31

Je n'avais pas disparu suite à la rencontre d'une créature de rêve : j'étais parti une semaine en vacances sur un ile paradisiaque. Je suis revenu par un vol de nuit, où je n'ai pas réussi à fermer les yeux, et à peine revenu, je me suis jetté sur mon blog.

Cependant, je ne pense pas être un looser. Mais, accroches-toi, je vais faire la pensée la plus puissante de ce site :

"Faut vraiment être un looser pour vivre comme un looser sans en être un" Non ?

Enfin, je veux dire par là que j'ai gardé espoir de rencontrer la fille de ma vie. Mais pour cela, il faudrait que je cherche, et je ne le fais pas. C'est comme si je m'apprêtais à sauter d'un avion sans savoir si j'ai accroché dans mon dos un parachute ou une grosse pierre. Alors j'hésite à franchir le pas. C'est con non ?

Pete Oyable
oh merde, ne me dis pas que c'est du chiqué tout ça! ton air depressif, ta solitude, ton physique peu avantageux, tes histoires pitoyables avec les filles ça me rassurait ! si tu es heureux, plein de potes, bien dans ta peau ça va me deprimer , je me sens comme orpheline... mon copain de galère est perdu, snif...je vais continuer toute seule. les gens heureus me dépriment. de toute façon je voyais bien qu'on avait pas tant de points communs que ça , je déteste les îles sous le soleil. j'aime le froid. (l'islande et la russie l'année dernière et Prague dans un mois, je voulais helsinki mais ça n'a pas été possible)   
patricia chante - le 28/05/2006 à 20h43
Non, je ne me suis pas jetée par la fenêtre, ni pendue ni autre chose...Comment expliquer "je ne veux plus entendre parler d'amour"? Ah, bah...Disons qu'après avoir rencontré ( puis perdu) l'Amour, et bien tout le reste paraît fade...Mais c'est trop compliqué à expliquer, il me faudrait créer un blog pour y parvenir. Or, je n'en ai pas le temps.Le mystère continuera donc de planer sur cette affirmation énigmatique, je te laisse juste une phrase de Pascal comme "indice" : "on n'aime jamais personne que pour des qualités empruntées" ( fragment 323 des Pensées, si tu veux t'y reporter...). Morale : vanité, tout n'est que vanité. Bonne continuation. Bises
Diane - le 28/05/2006 à 21h07

J'ai mené mon enquête à partir des indices, voici les deux suspects :

- l'amour d'une personne ne peut pas être assurémment éternel, car la personne elle même change avec le temps, aussi bien physiquement que mentalement
- l'inutilité des plaisirs du monde face à la mort qui guette

Une autre citation : "La vie est belle, l'être humain est moche". C'est de moi même.

Pete Oyable