Ma pitoyable vie sexuelle

 L'amour : un danger

L’être humain, comme tout animal, est la proie de pulsions dont l’unique but est sa reproduction. On appelle ça l’amour. Certains animaux se contentent de tirer un coup ou deux au printemps avant de retrouver leur tranquillité. Chez l’homme c'est différent. L'homme a envie de baiser toute l'année. S'il ne peut pas le faire, il est malheureux. C’est écrit dans ces gènes. L’être humain est très vulnérable à l’amour, c’est un véritable danger pour lui. Il rend les célibataires malheureux, frustrés et dépressifs. Et lorsque leurs cœurs sont conquis, l’amour rend aveugle, dépendant et  fausse le jugement. Je reconnais que l’amour est la plus belle chose que la vie puisse apporter. Mais je lui reproche de nous faire souffrir inutilement. Pourquoi autant souffrir après une rupture alors que tout est définitivement fini ? Pourquoi est-ce impossible de s’empêcher d’aimer une personne qui n’éprouve rien envers soi et qui n’éprouvera jamais rien. Un proverbe dit « le cœur à sa raison que la raison ignore » C’est vrai, on ne choisit pas d’aimer, et c’est dommage. L’amour est une drogue, on l’a dans le sang dès la naissance et il n’y a aucune désintoxication possible. Mais pourquoi sommes-nous si mal fait ?

J'ai une explication. Un bébé n’a aucune chance de survie sans ses deux parents. Il lui faut un homme fort pour le protéger et une femme sensible pour l'élever. Pour augmenter les chances de survie de nos bébés, Dame Nature La Pétasse a inventé l’amour et la fidélité. L’amour incite la vie en couple et de faire des enfants. La fidélité permet une meilleure éducation de l’enfant. C’est certainement une création assez récente, ce qui explique qu’elle ne soit pas encore au point. De plus, afin d'encourager les accouplements, les rapports sexuels procurent semble-t-il (je n’ai jamais vraiment eut l’occasion de vérifier) d’immenses sensations de bien-être. Tout ceci pousse l'homme à féconder des ovules, mais aussi à vivre avec une femme. Afin de contraindre l’homme à se reproduire et à sauvegarder l’espèce, la nature a pourvu l’homme d’érections. Elles sont la matérialisation de ses désirs. Il en a au moins une par jour et l’homme ne retrouve la quiétude qu’une fois l’érection terminée. Mais l’homme est-il obligé de vivre avec ce fardeau, ou peut-il se défaire de cette contrainte ? Est-il possible de maîtriser ses érections ?

Suite : Peut-on contrôler ses érections ?