Dimanche 22 mars
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"L'utilisation du préservatif aggrave le problème du sida"
Benoît XVI, pape.
Je vais vous raconter une histoire, une histoire pour les enfants, petits et grands.
Il était une fois, il y a longtemps, très longtemps, vachement très longtemps, les êtres humains erraient et vivaient au jour le jour. Les temps étaient difficiles et ils souffraient souvent de
la faim. Pour améliorer leur conditions plus que misérables, ils se réunirent en petites communautés ou chacun apportait son savoir faire et ses connaissances. Mais certains choisirent de voler
le peu de bien des autres, c’était une solution bien plus facile. Mais pas la meilleure des solutions sur le long terme, ni pour la communauté, ni pour eux. Il était nécessaire d’expliquer aux
récalcitrants qu’être solidaire était la meilleure des solutions. Afin de les convaincre, des hommes, sans doute plus intelligent que les autres, créèrent des histoires. Dans ces histoires, ils
expliquèrent pourquoi la vie était si difficile, pourquoi il fallait s’entraider. Ils ne manquèrent pas d’imagination pour encourager les hommes à vivre en paix. Ils leur racontaient entre autre
« que s’ils étaient sage toute leur vie, il seraient récompensé à leur mort ».
Toutes les communautés du monde entier eurent recours à des histoires et à un conteur pour guider les individus. Ces histoires s’enrichirent au fur et à mesure des années et des expériences
vécues, afin de ne pas reproduire les erreurs du passé. Par exemple, dans certaines régions du monde, les porcs véhiculaient de nombreuses maladies. Alors on raconta qu’il ne fallait pas en
manger.
Dans d’autres régions, lors d’une grande famine, les gens furent obliger de manger les boeufs et les vaches. Ils n'eurent alors plus de vaches pour engendrer les boeufs et ne purent
cultiver les champs et la famine perdura. Dans ces pays, la vache devint sacrée.
Dans d’autre pays, on demanda au gens de ne pas gaspiller les réserves de nourriture au printemps avant les premières récoltent. Il fut demandé de faire un jeûne qui fut appelé Carême.
Ces histoires furent transmises de générations en générations. Mais hélas, les anciens conteurs ont oublié de transmettre à leurs successeurs une information fondamentale : ce ne sont que des
histoires, pas la réalité. Les conteurs n’étaient pas là pour conter bêtement des histoires, mais pour aider les hommes.
Les siècles passèrent, les sociétés évoluèrent, les sciences ont permis de mieux comprendre le monde, mais les fameuses histoires, hélas, n’évoluèrent guerre. Alors qu’elles avaient été crées
pour aider les hommes, elles étaient devenues de moins en moins bénéfiques pour la société, voir même néfastes, car inadaptées aux nouveaux styles de vie. Et pourtant, les descendants des sages
refusèrent de se remettre en question, sans doute par manque de courage, par stupidité extrême, ou par crainte de perdre le peu de crédibilité qu’ils leur restaient. Personne ne le savait
vraiment.
C’est d’autant plus dommage, la civilisation devenait de plus en plus impersonnelle et avait tant besoin de spiritualité.
Une copie de cet article a été envoyée au Vatican.
Par Pete Oyable
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Publié dans : Ma vie au jour le jour
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