Récits de ma vie sexuelle

Samedi 4 avril 6 04 /04 /Avr 09:52

Introduction

Je vais vous raconter une soirée où j’ai failli coucher avec une fille superbe. J’avais des vues sur elle depuis des semaines et un soir, l’occasion de lui faire l’amour s’est présentée. Je m’apprêtais à le faire, et puis j’ai hésité. Pour quelle raison ? Pourquoi j’ai hésité alors que je rêvais de coucher avec cette fille ? C’est simple : en réalité, je m’apprêtais à la violer. Alors j’ai eut un soupçon de conscience dans un océan de désir. J’ai pesé le pour et le contre avant de prendre une décision. Mais commençons par le début.



Charlotte

Elle s’appelle Charlotte. Elle n’est pas loin d’être la femme parfaite. Mignonne, très mignonne même, mais pas trop. Suffisamment pour être attirante, mais sans plus, ce qui laisse le désir de découvrir sa personnalité. Et côté personnalité, elle est tout simplement géniale. Cool, toujours de bonne humeur, intelligente, toujours souriante… je ne vais pas vous dire tout le bien dont je pense d’elle, j’en aurais pour des heures. A l’échelle de mes goûts, elle n’est vraiment pas loin d’être la femme idéale. De plus, elle est célibataire depuis peu. Elle vient tout juste de rompre avec son copain après des années de vie commune. Depuis, je la regarde différemment et je me dis « si je pouvais conclure avec elle, ce serait le jackpot ! » Pour l’instant, je m’entends bien avec elle, mais tout le monde s’entend bien avec elle…


Peu après sa rupture, elle envoie un mail à tous ses amis, dont moi, et demande si des personnes sont motivées pour faire la fête, car, je cite son mail « j’ai envie de boire ». Ni une ni deux, j’organise une soirée chez moi. Objectif : la faire boire suffisamment pour qu’elle ne puisse pas rentrer chez elle. Là, n’ayant plus d’autres choix, elle devra dormir chez moi. Et à partir de ce moment, tout deviendra possible. J’organise donc une soirée chez moi le samedi soir et j’invite une dizaine de personnes. Charlotte accepte mon invitation avec entrain.


La soirée commence. Charlotte est l’une des premières arrivées, avec à la main une bouteille de vodka et du jus d’orange. Elle est superbement habillée, bien sexy. Hummm, je commence sérieusement à fantasmer sur elle. Je lui sers immédiatement à boire et je trinque avec elle. Les autres invités arrivent petit à petit. Parmi eux, il y a un certain Charlot. Je le connais depuis peu, mais je l’apprécie énormément. C’est l’homme que je rêve d’être. Il est toujours joyeux, cool, entreprenant,  sportif, a beaucoup d’humour et a 150 amis sur facebook. Je dois bien reconnaître que c’est l’homme idéal. Tous ses week-ends de l’année sont déjà réservés pour faire du sport ou des sorties à travers le monde… Je lui trouve cependant un énorme défaut : ce connard est célibataire. Et évidement, ce qui du arriver arriva, Charlotte n’eut d’yeux que pour Charlot. Logique, la fille parfaite et l’homme parfait sont fait pour aller ensemble. Tant pis pour moi, il ne me reste plus qu’à mettre tristement mes fantasmes au placard et reprendre mon habit de looseur sentimental que je connais si bien.


Mais sur les coups de 22h00, Charlot se lève et dit « bon, je dois y aller : demain je me lève à 6h00 » Et oui, comme tous les week-ends, il avait prévu une activité hors du commun du style « saut en parachute en monoski avec atterrissage sur un glacier ». Charlotte se retrouve alors abandonnée. Finalement, c’est une bonne chose que Charlot soit passé, il a ouvert le robinet à hormones de Charlotte. Elle a le feu au cul à présent et je compte bien faire le pompier. Je m’assoie à coté d’elle, on trinque et on boit. La soirée continue agréablement et je vérifie régulièrement que Charlotte à toujours à boire.


Petit à petit, les invités rentrent chez eux. Charlotte, est toujours sur le canapé et semble dormir à moitié. J’avais eut la main un peu lourde quand je l’ai servie. Un ami qui me veut du bien me propose de la ramener chez elle. Je cherche rapidement un argument pour qu’il se ravise. Voyons… Ah oui, sa voiture ! C’est son bien le plus précieux et il y tiens au moins autant qu’à sa vie. Alors, je lui réponds « oui, mais fais attention qu’elle ne vomisse pas dans ta voiture » Et pour finir de le convaincre, j’ajoute ce petit mensonge « Ne t’inquiète pas, elle avait prévue de dormir chez moi ». Et hop, il se ravise et s’en va.



Enfin seuls

Le moment tant attendu est enfin arrivé. Je me retrouve seul à seul avec Charlotte. Je m’assois à ses côtés et engage la conversation avec elle. Enfin, une conversation, c’est un bien grand mot, elle marmonne plus qu’elle ne parle. Je me rapproche d’elle, me colle à elle. La belle s’appuie sur moi pour ne pas s’effondrer dans un coma éthylique. Ma main se pose sur sa petite robe sexy qui ne demande qu’à être enlevée. Bon sang que j’ai envie d’elle !!! Il me faut une concentration gigantesque pour ne pas arracher sa robe. Je préfère prendre mon temps, lui faire monter le désir et profiter de l’instant. A présent, elle est dans mes bras avec sa tête posée sur mon épaule. Elle se redresse, me regarde et me dit « yé nvi demwgyé ».  « yé nvi » ça signe « j’ai envie », mais le reste ? Elle a envie de quoi ? Pioncer, pisser, dégueuler ou… m’embrasser !!! « De quoi, tu as envie de quoi ? » je lui hurle en la secouant. Pas de réponse, juste un vague sourire. Je choisis la réponse qui me plait le plus et lui glisse un baiser sur les lèvres. Elle parait surprise, mais se laisse faire. Je continue de l’embrasser, puis je descends déposer des baisers dans son cou tout en glissant ma main sous sa courte robe. Coool, elle se laisse faire, je vais me régaler. Cependant, elle ne semble pas décider à prendre les initiatives. Et pour cause : elle s’est endormi. D’un sommeil très lourd.


Mais il m’en faut plus pour m’arrêter ! Ce n’est pas grave, je peux continuer tout seul. Je suis excité comme une puce, j’ai une érection incontrôlable et je ne pense qu’à une seule chose : la baiser. Les années de frustration et de déprime resurgissent ; je n’ai que trop souffert, c’est ce soir ou jamais. Et peu importe les conséquences. Il faut que j’en profite, demain elle ne se souviendra sûrement de rien, enfin espérons. Et si elle se rappelle, je m’en fous. Même si elle porte plainte contre moi pour viol, je m’en fous, il faut que je baise. De toute façon, elle ne sentira rien, elle dort. Et si elle se réveille et me dis non, je la tue, la viole et l’enterre dans la forêt. Oui, mais que faire de sa voiture garée en bas de chez moi ? J’enterrerai la voiture aussi, ce n’est pas un problème.  Soudain, je réalise ce que j'étais en train de faire : je ne suis pas loin de la violer. La violer nom de Dieu ! Alors mon âme de preux chevalier défenseur des opprimés jaillit : non, il n’y aura pas viol ! Je me lève, part en courrant et pousse des cris de guerre à faire fuir un ours. Je m’enferme dans la salle de bain et sors mon glaive pour en découdre. Il ne me fallut que quelques coups d’épée fendant l’air pour saigner le malfrat. En d’autres termes : j’ai secoué trois fois ma nouille et j’éjacula. Et là, comme par magie, le démon qui avait pris le contrôle de mon cerveau disparu.


Me voici soulagé et l’esprit à nouveau opérationnel. Je repars voir Charlotte, et m’occupe d’elle tel un père avec sa fille. Je déplie le canapé et l’allonge dessus, pose sa tête sur un oreiller. Je la regarde tendrement, elle et sa putain de robe. Oh non, ça recommence, j’ai à nouveau envie de l’embrasser… Je prends une couverture et la balance pour recouvrir l’objet du désir. Ensuite, je file à toute allure dans ma chambre avant de perdre à nouveau le contrôle de mes faits et gestes.


Le lendemain matin, après avoir à peine fermé l’œil de la nuit, je l’entend se lever. Je suis anxieux d’aller la voir. Se souvient-elle du peu qu’il y a eut ? J’ai peur de sortir de ma chambre et pourtant il faudra bien le faire. Bon, je me jette à l’eau, je vais la voir et entame une conversation. Apparemment,  elle ne se souvient plus de la fin de la soirée. Heureusement pour moi. Quoique… cela signifie que j’aurais pu bien aller bien plus loin ! Bon tant pis. Ce sera pour la prochaine fois.



Epilogue

Cette histoire s’est donc bien terminée mais il reste une question en suspens « que voulait dire demwgyé ? ». Voulait-elle coucher avec moi ? Je me suis posé la question pendant trois jours. Le troisième jour, à 20h50 précises, je décide de prendre mes responsabilités. Je vais lui écrire un mail pour l’inviter à passer une soirée en tête à tête. Non, un mail, c’est froid, un coup de fil, c’est bien plus chaleureux. Non, mieux encore, je vais aller la voir directement  chez elle ! Au moins, je suis certain de passer la soirée avec elle. Je suis fier de moi sur le chemin ; j’avais pris mon destin en main. J’arrive devant chez elle. Je sonne. Elle m’ouvre avec un air surpris mais un sourire amusé au coin de ses jolies lèvres. Je rentre heureux comme tout et là, je m’aperçois qu’elle était seule à seule avec Charlot, un repas sur la table avec deux chandelles allumées. Je me suis vraiment senti con. Je suis reparti immédiatement.



Par Pete Oyable - Publié dans : Récits de ma vie sexuelle
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